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1 - Question :
 
Qu'appelez-vous sionisme pro-palestinien ?

Merci
 
1 - Réponse :
 
Le sioniste pro palestinien est à la fois pro palestinien et pro sioniste. A la fois il reconnaît Israël et est pro palestinien. Or, la doctrine sioniste exclue l'existence des palestiniens.
Le sionisme est une doctrine d'exclusion. Le sionisme est fondé sur l'exclusion, à la fois des non juifs en Palestine, et à la fois des juifs qui doivent en définitive eux-mêmes s'exclure des autres pays pour gagner Israël. Toutes les organisations qui sont pro palestiniennes tout en ne rejetant pas clairement le sionisme, et donc sa concrétisation, Israël, sont sionistes pro palestiniennes.

C'est de la pure logique.

Toute autre attitude implique qu'on joue un jeu caché.
 
 
 
 2 - Question :
 
Il me semble que la contradiction foncière que vous soulignez à très juste titre serait didactiquement mieux illustrée si vous parliez de "militants pro-israélo-palestiniens". Et même en ajoutant pour être encore plus claire "militants paradoxalement et illogiquement pro-israélo-palestiniens"

Ce sont effectivement, consciemment ou non, de faux-amis des patriotes palestiniens, même quand ils les aident financièrement ou en manifestant avec eux au péril de leur intégrité physique.

C'est d'abord au nom de l'éthique la plus élémentaire qu'on ne peut pas accepter la création et la perdurance de l'entité sioniste que défendent de fait les Israéliens juifs se disant post-sionistes.

En ce sens Sand avec son "Il faut laisser vivre l'enfant d'un viol, car autrement ce serait réparer une injustice par une injustice" est totalement illogique.
 
 

 

[ phrase censurée, susceptible d'entraîner des conséquences juridiques]

 

 

 

 

2 - Réponse :

 
L'origine du sionisme pro palestinien est à rechercher dans l'histoire du communisme.

C'est Staline qui a fourni aux armées juives en Palestine, et cela même avant 1947, l'armement et la formation, via la Tchékoslovaquie.

C'est Staline qui a entraîné l'ONU dans le vote de 1947, de partition de la Palestine.

C'est encore Staline, qui lors de la guerre de 1948, a autorisé des centaines d'officiers juifs soviétiques à combattre dans l'armée juive en palestine.

Staline agissait par pure pragmatisme politique. Il espérait affaiblir l'Occident au Moyen-Orient.

Quelques années plus tard, il opérait une épuration à grande échelle, et radicale, du sommet du pouvoir en URSS, éliminant peu à peu l'intégralité des juifs, lesquels occupaient encore en 1937, 40% des postes de direction de la police politique, qui était l'organe du pouvoir le plus puissant.

Quant à laisser vivre un enfant du viol, je pense en effet comme Sand, que je n'ai pas lu, mais si je me fie à vos écrit, qu'il ne faut pas perpétuer l'injustice, et qu'il faut savoir stopper la chaîne de la fatalité.

La solution raisonnable est une palestine déconfessionnalisée, ne tenant aucun compte de l'appartenance religieuse.
 
Evidemment, cela heurte totalement les sionistes, déclarés ou pro palestiniens.

En ce qui concerne les sionistes pro palestiniens, il s'agit d'un problème purement européen, et plutôt français.
 
Ces derniers sont tous quasiment communistes, et ils en sont encore plus ou moins au Stalinisme, tout en n'ayant pas suivi Staline dans sa déjudaisation de l'URSS.
 
Ils sont pris dans tellement de contradictions qu'ils sont véritablement bloqués, irrémédiablement bloqués dans une attitude défensive. Ils ont fait leur temps, et sont destinés à disparaître, naturellement.

Ils refusent de voir par exemple que Staline a fait déporté tous les juifs d'Europe de l'est qui se réfugiaient devant l'avance allemande, en zone soviétique,, la plus part ayant trouvé la mort dans le transport vers le goulag, puis durant la première année goulag. Il n'y a pas de chiffre sur ces morts. Sans doute près du million.
 
Quand aux "gènes juifs" auxquels vous faites allusion, ils n'existent pas. Il faut plutôt voir une empreinte socio-affective très puissante, un conditionnement culturel très fort, qui provoque un sentiment d'appartenance dont il est très difficile de se distancer, présent même chez les juifs communistes qui se déclarent athée. Si puissant qu'ils ne voient pas l'impossibilité d'être pro palestinien, et en même temps de considérer comme légitime l'Etat d'Israël. C'est sûr qu'on se trouve devant ce qu'on peut dénommer un problème d'amenuisement de raisonnement, de la capacité logique, de la capacité à refléchir, à prendre de la distance. On trouve beaucoup de fanatisme dans ces milieux. Et le communisme pour beaucoup d'aspects tient de la religion.
 
 
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